jeudi 21 novembre 2024

Le CICC pour plus de valeur-ajoutée au cajou dans les pays associés!!!

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Le Cameroun a adhéré au CICC le 10 juillet 2019, avec la signature de la Convention constitutive de l’Institution par Mr Gabriel MBAIROBE, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural du pays. Le Cameroun assure depuis décembre 2021 la présidence du l’Institution, à travers M. Gabriel MBAIROBE.

Actuellement, siègent au Conseil des Ministres au titre du Cameroun, conformément à la Convention constitutive de l’Institution, M. Gabriel MBAIROBE, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et M. Luc Magloire Mbarga Atangana, Ministre du Commerce.

Profil économique, social et environnemental

Le Cameroun est un pays de l’Afrique centrale d’une superficie de 475.440 km² pour un pourcentage de terres agricoles de 43%. La population est estimée en 2021 à 27.053.629 habitants pour une croissance démographique de 2,5%. Les PIB global et par habitant sont respectivement de 69,76 milliards $ et 2.578,8 $ en 2021, selon la Banque Mondiale. Au Cameroun le climat est tropical, semi-aride dans le nord, propice à production du cajou, et humide et pluvieux dans le reste du pays. Des cinq zones agroécologiques du Cameroun, deux sont favorables à la culture de cajou, à savoir la zone soudano-sahélienne et celle de la haute savane, avec des pluviométries comprises entre 400 et 1.500 mm par an pour une température moyenne de l’ordre de 28 degrés Celsius.

Secteur de cajou en bref

Le cajou est principalement produit dans les zones soudano-sahélienne et dans la haute savane et particulièrement dans les régions de Yagoua, de Kousseri, Maroua, de Kaélé et de Garoua. Le secteur a été retenu parmi les filières agricoles à promouvoir à travers le Plan National d’investissement Agricole (PNIA) du Cameroun dans sa composante relative au développement des filières de productions végétales, animales, halieutiques, forestières et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. En 2023 les superficies couvertes par les plantations de cajou au Cameroun sont estimées à environ 15.000 hectares pour une production estimée à 7.500 tonnes, sans tenir compte de la part de production qui échappe vers les pays limitrophes et difficile à quantifier. Selon le Centre Technique de la Forêt Communale du Cameroun, avec l’état des vergers, le rendement de noix est estimé à 500 kg/ha avec des producteurs disposant des superficies variantes entre 0.25 ha et 10 ha. Les unités de transformation sont au Nombre de 03 et sont majoritairement artisanales pour un volume de produits transformés autour de 4.000tonnes par an, avec des amandes ou produits dérivés destinés à la consommation locale.

Organisation du secteur

Au Cameroun, il n’existe pas d’autorité de régulation ou de gouvernance du secteur de cajou. Ce dernier est principalement porté d’une part, par le ministère en charge de l’agriculture pour les aspects de production et d’autre part, par celui en charge du commerce et de l’industrie pour les questions de transformation et de la commercialisation, même si pour ces deux entités, des interventions restent timides et de faible envergure. Le niveau global d’organisation des acteurs est très faible. Toutefois, comme toutes les filières agricoles, celle de l’anacarde est subdivisée en trois maillions principaux que le maillon de la production, incluant les activités en amont comme la recherche, les semences et les pépinières, le maillon de la commercialisation des noix brutes et le maillon de la transformation des produits de l’anacarde en amandes. Les acteurs de ces différents maillons demeurent peu structurés avec peu de synergie entre eux. Le Cameroun dispose de 03 organisations s’occupant de la commercialisation des amandes, des jus des pommes, des vins de pommes et une autre pour la commercialisation des noix de cajou.

Mesures incitatives de promotion du Cajou

Le secteur du Cajou au Cameroun étant à ses débuts, à travers le ministère en charge de l’agriculture, le pays s’est doté d’une stratégie de développement des chaînes de valeur de la filière anacarde pour la période de 2019 à 2023 afin de soutenir la production, la transformation et la commercialisation. De même, avec l’Union européenne, l’étude de faisabilité technique et socioéconomique de l’introduction de l’arboriculture d’anacarde par les collectivités territoriales décentralisées en zone de savane sèche du Cameroun a été réalisée en 2020 afin de mobiliser des ressources d’accompagnement des acteurs le long des chaînes de valeur de la spéculation. Les mesures directes du Gouvernement en direction des acteurs concernent l’acquisition et la distribution aux pépiniéristes de 7,5 tonnes de semences introduites de l’extérieur et qui permis de mettre à la disposition des producteur 2.060.000 et la création de 34,6 hectares de plantation dans cinq basins de production. L’Agence Nationale des Forêts (ANAFOR) contribue la mise en œuvre du programme national de développement des plantations forestières à travers ses appuis techniques.

Projets et programmes de promotion de cajou

Projets & Programmes

Période exécution

Sources Financement

Domaines intervention

Institution d’exécution

Budget estimatif (USD)

Projet d'Appui au Développement de la Filière Cajou (PADF-CAJOU)

ND

Etat

Production

Transformation

Commerce

MINADER

ND

Projet Pilote de production de la noix de cajou

24 Mois

Etat

Production

MINEPAT

Projet de reboisement de 1400 hectares dans les communes des zones de savanes sèches et de transition (Projet 1400) ND   Production    
RESINOC /INNOVAC: Renforcer les systèmes d’innovation agricole pour promouvoir un agro-sylvo-pastoralisme durable dans la région Nord du Cameroun ND   Production    

Projet pilote de production de noix de cajou en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations ainsi que de la restauration des paysages dégradés dans le bassin versant de la Bénoué, région du Nord Cameroun (PAPRED)

ND  

Production et construction

 

   
Programme de développement des chaînes de valeur du cacao, du café et du cajou ND  

Production

Transformation

Commerce

   

Institutions et personnes représentant le CICC

Le Cameroun est représenté au CICC par :

  • Le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) avec Mme Madi OUMAROU-MISTE assurant la fonction de Point Focal. Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
  • Le Ministère du Commerce avec M. Narcisse Ghislain OLINGA assuarant la fonction de Point Focal. Mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Localisation géographique de la production du cajou

cam